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Le 17 mai de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale des TIC. Thème 2012 : “Les femmes et les jeunes filles dans le secteur des TIC». Je me suis d’abord dit quelle titre creux, avant de rectifier : ca ne l’était pas, c’était seulement trop générale. Car si on doit aprler des inégalités homme et femmes dans ce domaine, je me dis que c’est important qu’un accent soit mis sur les femmes et les filles. Les mêmes pesanteurs de la société nous rattrapent aussi quand nous parlons TIC. Quand on nous attend encore à la cuisine pour faire le repas et le ménage, quand on surveille nos allées et venues et quand on a peine de quoi nous envoyer a l’école (qui paierait nos formations en informatiques ?), quand, comment et ou apprendrons nous a utiliser les technologies de l’information et de la communication ? La plupart des analphabètes sont des femmes, elles ne parlent pas n’ont plus (pour la plupart) les langues coloniales comme le français, il y a donc aussi un problème de contenu ; combien de site connaissez-vous en en bambara, en wolof ? Combien de site sur les femmes du Congo, du Niger ou du Lesotho ? Coup de chapeau à terriennes en passant. www.tv5.org/terriennes.

Mais c’est vrai, il ne faut pas nous voiler la face, l’implication de la jeune fille dans le monde des TIC reste Très faible. Il ne faut pas oublier que les femmes et les filles n’utilisent pas les technologies de la même façon. A âge égale, un garçon de 16 ans a déjà possédé sa propre radio, a déjà jouer aux principaux jeux vidéos (WII, PlayStation, XBOX…) et a passé plus de temps que ca sœur devant la télé. Il a donc une avance que la jeune fille essaiera de rattrapé tant bien que mal quand elle aura enfin le temps ou les ressources a consacrer a facebook, le téléphone ou internet en général.

Voila pourquoi des associations tels que la mienne, apprends aux filles à se jeter a l’eau, a oser faire des recherches sur internet mais aussi utilisé les technologies plus traditionnelles. Et même quand elle possède un téléphone, a ne pas s’en servir que pour appeler mais aussi pour prendre des photos, des videos, jouer aux jeux, créer des jingles ou s’échanger des podcasts ou des chansons par Bluetooth.
Nous leur disons aussi d’avoir confiance en elle. De ne pas attendre que leurs petits copains leurs créent une boite email, de ne pas donner leurs mots de passe a leur petit frère qui va relever les messages pour toute la famille, etc.

Aussi, de ne pas répondre à une invitation d’un inconnu rencontré sur badoo sans faire une petite recherche pour voir dans quels autres sites son nom apparait. Cela peut apprendre beaucoup de chose sur la personne.

On me parle aussi des « imprudences » que commettent les jeunes filles sur des réseaux sociaux comme facebook ou badoo…

Il n’ya pas que les filles qui commettent beaucoup d’imprudence sur les réseaux sociaux mais c’est vrai qu’elles ne maitrisent pas très bien les technologies. Dont elles n’en connaissent pas la portée. Elles ne savent pas qu’elles sont les options de sécurité, elles ne savent pas qu’elles peuvent avoir par exemple plusieurs profils facebook. Un pour les camarades de classe, un pour la famille (qui a intérêt a gardé de vous la bonne image d’enfant innocente et docile ?) et une pour le grand public (peut-être un potentiel recruteur qui pourrait vous donner du travail un de ces jours ?).

J’aimerais dire ici que si imprudence égale « mettre des photos pimenté ou raconter sa vie sur facebook », elles en ont le droit. Avec une rapide recherche sur Google, elles peuvent trouver quelques conseils sur comment le faire sans problèmes, rien que pour le groupe d’amis a qui chaque est destiné.
Quant a nous, Nous sommes fières que quand on parle technologies en république démocratique du Congo, qu’on pensé a nous. Nous surfons allégrement sur les bienfaits de la mobilisation online qui a produit entre autres le printemps arabe. Nous avons encore des difficultés pour faire comprendre a certaines organisations combien les technologies de l’information et de la communication sont transversales mais petit a petit, nous avançons.

Françoise Mukuku, est coordonnatrice d’une organisation des jeunes féministes basé a Kinshasa en république démocratique du Congo et qui offrent des services et des formations aux jeunes filles pays sur toute l’étendue du pays. passionnée de TIC, elle est eglement consultante en communication. www.amazoneconsultancy.com

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