Les deux dernières élections générales au Kenya ont connu un très grand déploiement de la technologie pour améliorer la transparence, l'efficacité et la responsabilité dans le processus électoral. Lors des élections générales de 2017, le Kenya ICT Action Network (KICTANet) a observé l'utilisation des technologies de l'information et des télécommunications (TIC) avant, pendant et après les élections. Le réseau s'est concentré sur les droits numériques tels que le droit à la vie privée lors du processus d'inscription électronique des électeurs et l'accès aux informations électorales par les citoyens, ainsi que l'utilisation des espaces en ligne pendant la période électorale.
En guise de préparation de l'exercice d'observation, KICTANet a organisé des discussions en ligne et hors ligne sur des questions technologiques émergentes. Celles-ci comprenaient des discussions au cours du Forum sur la gouvernance de l'internet au Kenya, qui réunissait des représentants de l’organe de gestion des élections, de la Commission électorale et de délimitation des circonscriptions électorales (IEBC) (IEBC), du régulateur, du secteur privé et de la société civile. Certains membres de l'équipe ont également participé à des réunions de formation organisées par l'IEBC, où ils ont observé le vote simulé et la transmission des résultats.
Dans le cadre de son programme de cybersécurité, KICTANet a également organisé un atelier sur la cybersécurité et les élections en partenariat avec Global Partners Digital (GPD). L'atelier reflétait les problèmes soulevés lors des élections. Parmi les sujets qui ont émergé, figuraient l’utilisation de fausses nouvelles par des citoyens et des politiciens, les allégations de piratage faites par l’opposition lors du décompte des voix et la capacité de la nouvelle législation sur la cybercriminalité à résoudre ces problèmes.
KICTANet continue de dialoguer avec les dirigeants nouvellement élus, le corps électoral et d'autres parties prenantes sur l'utilisation de fausses nouvelles en ligne, sur la cybersécurité et sur l'importance des droits numériques dans les processus de politique publique.