Cette histoire de membre figure dans le Rapport annuel 2017 d'APC, dans le cadre de nos travaux sur la gouvernance.
La Foundation for Media Alternatives a publié en septembre 2017 les résultats de son projet de recherche qui visait à élaborer un cadre d’évaluation pour la gouvernance en ligne ouverte. Ce cadre, initialement piloté dans cinq pays, la Colombie, l’Indonésie, l’Ouganda, le Pakistan et les Philippines, a examiné la manière dont les acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux utilisaient les technologies de l’information et des communications (TIC) pour diriger collectivement la société. Le projet OeGI définit la gouvernance en ligne à travers la présence des dimensions suivantes : gouvernement en ligne maillé, chaînes de participation électronique, inclusion numérique, utilisation des TIC dans la société civile, et écosystèmes politiques et juridiques ouverts.
L’étude a permis de révéler que malgré les avancées en matière de gouvernement en ligne ouvert, certaines dimensions doivent être renforcées. Elle a notamment noté une grande demande de la part des citoyens pour la participation en ligne, mais les gouvernements ont encore de nombreuses politiques et programmes à mettre en place avant que cela ne soit possible.
L’ouverture est un aspect important de la participation de la société civile à l’État, et les normes de transparence et l’obligation de rendre des comptes sont essentielles pour garantir des systèmes nationaux de TIC au service du progrès politique et socio-économique. L’OeGI pourra servir à l’avenir d’instrument normatif pour évaluer la manière dont les pays utilisent l’ouverture dans les sociétés en réseau en matière d’amélioration du service public, de participation/engagement citoyen et des droits de communication.
Cette recherche a été menée avec le soutien de Making All Voices Count et de l’Institute of Development Studies.